Livres, Parentalité positive

Résumé de livre (2/12) : Au cœur des émotions de l’enfant

Vous vous demandez parfois ce que peut ressentir votre enfant? Vous avez du mal à déchiffrer ces émotions?

Dans son livre “Au cœur des émotions de l’enfant”, Isabelle Filliozat nous explique ce que ressent un enfant dans diverses situations, on apprend à décrypter ses émotions et à réagir en conséquence.

Cet article fait partie de mon défi 12 semaines durant lequel je vous propose un résumé de livre par semaine sur la parentalité positive, les familles recomposées et la zenitude à la maison.

Cette semaine j’ai donc lu le livre suivant : “Au cœur des émotions de l’enfant” (Note : la couverture qui suit est celle d’une ancienne édition mais le contenu reste le même).

Au cœur des émotions de l'enfant
Au cœur des émotions de l’enfant

Le livre est conséquent et je vous livre donc le résumé mardi soir assez tard. Difficile de lire et de résumer un livre aussi riche en parallèle de mon travail mais je tiens le coup et espère vous apporter beaucoup à travers ce résumé.

On apprendra ici à comprendre nos enfants mais également à nous comprendre et déterminer les origines de nos comportements.

Voici donc le résumé pour vous !

Sommaire

Résumé

Avoir l’intelligence du cœur, avoir des relations harmonieuses avec les autres et être heureux : C’est ce que nous voulons pour nos enfants. Mais nous pouvons sans le vouloir les freiner en les jugeant, blessant ou en ne les écoutant pas.

Apprenons-leur aisance relationnelle, confiance et autonomie. Ne les laissons pas se faire guider par la violence ou l’excès qui sont omniprésents dans notre société. À l’origine de tout il y a souvent les émotions : des manques, des blessures relationnelles, des échecs de communication. Il faut comprendre ses émotions. Les cris et pleurs ne peuvent être calmés sans en comprendre l’intention, le sens derrière.

Ce livre proposera des repères aux parents :
– Apprendre à comprendre les besoins de nos enfants.
– Comprendre nos enfants sans reproduire les schémas vécus : il faut avant tout guérir de notre propre histoire.

“Les enfants ne nous attendent pas parfaits mais seulement humains”

Surtout ne mettez pas la barre trop haute pour vous, écouter également vos émotions et besoins.

1. Peut-on développer le QE de nos enfants?

Quotient émotionnel
Quotient émotionnel

Le QE est le Quotient Emotionnel. L’intelligence du cœur c’est notre capacité à répondre dire aux difficultés de la vie. Respecter nos enfants c’est leur permettre de s’exprimer.

Faites-vous confiance, il est facile de succomber à la culpabilité face à un médecin, psy, pédiatre ou belle-mère. Bien que les conseils des gens partent d’une bonne intention, il faut d’abord vous écouter et écouter votre enfant, car ils sont tous uniques.

2. 7 questions à se poser pour répondre à (presque) toutes les situations

Quelles questions se poser?
Quelles questions se poser?

Quel est son vécu?

Les enfants perçoivent les choses différemment, s’il a peur d’un escargot, demandez-lui par exemple ce que représente l’escargot pour lui. Il a peut-être une signification différente pour lui alors qu’il s’agit d’une simple bestiole pour nous.

Il faut toujours laisser votre enfant exprimer ses émotions pour mieux le comprendre et également l’accompagner dans ses expressions.

Ne cherchez pas à comprendre « pourquoi » il pleure mais plutôt « qu’est-ce qu’il se passe ». Vous pourrez alors l’éclairer dans son raisonnement qui n’est peut-être pas aussi poussé que celui d’un adulte selon son âge.

Ne cherchez pas à comprendre « pourquoi » mais plutôt « qu’est-ce qu’il se passe ».

Que dit-il?

Ce que l’on considère parfois comme des « caprices » peuvent avoir un sens différent qu’ils n’arrivent pas à exprimer. Il ne veut pas aller à l’école où à toujours mal au ventre, que cela signifie-t-il vraiment? Peut-être que le professeur n’est pas correct, peut-être a-t-il un super ami qui ne lui parle plus, peut-être se fait-il embêter systématiquement par un camarade. Cherchons le besoin qui s’exprime réellement.

Inversement, ne sombrez pas dans l’écoute excessive en essayant de tout décider. Chaque action de nos enfants ne cachent pas forcément un besoin caché. Souvent il y a un besoin caché lorsqu’un comportement non approprié ou excessif de répète, cela signifie qu’il n’a pas encore trouvé de solution à son problème.

Quel message ai-je envie de lui transmettre ?

Face à de la peinture sur la moquette de notre enfant, on peut par exemple réagir de 2 manières : « Tu es créatif, c’est bien. Nous chercherons un support adapté » ou « Mais tu es fou, qui t’as permis de faire cette bêtise? ». Dans le second cas, il y a de fortes chances que votre enfant se dévalorise ou bien décide de se venger.

Les enfants nous écoutent et nous observent. Essayer de leur transmettre vos valeurs à travers vos actes.

Pourquoi je dis cela ?

Lorsque notre enfant nous demande quelque-chose, on répond parfois par automatisme ou selon ce que la société considère comme bon pour lui. Il est bon de se poser la question de savoir pourquoi on fait ou dit telles ou telles choses.

Exemple : Un enfant qui veut continuer à ramasser des châtaignes alors qu’on lui demande de monter en voiture : pourquoi lui refuser ce plaisir et se montrer si pressé alors que nous sommes dimanche ou qu’on avait prévu de passer du bon temps avec eux?

Mes besoins sont-ils en compétition avec ceux de mes enfants?

Ayez conscience de vos propres besoins. Un enfant a besoin de votre accompagnement en permanence mais pensez également à vous. C’est lui qui en bénéficiera en premier si vous vous sentez mieux. Ne refoulez pas vos désirs au risque de projeter votre frustration sur lui. Il vaut mieux un « J’ai besoin de calme pour manger » qu’un « Mais tais-toi, tu es insupportable ».

Un refus de notre part est parfois le refoulement d’un manque lors de notre enfance. Refuser un câlin à son enfant par exemple peut-être dû un notre propre manque enfant. Refuser un câlin sous  à prétexte que sans câlins, nous ne sommes pas morts, serait une erreur. Donner un câlin à son enfant peut être vu  inconsciemment comme l’affirmation qu’il en a besoin et que donc nous en avions besoin aussi enfant. Il faut passer outre notre enfance et ne pas nier les besoins de notre enfant. Guérissons nos blessures passées pour accepter les besoins de nos enfants.

Un refus de notre part est parfois le refoulement d’un manque lors de notre enfance.

Qu’est-ce qui est le plus précieux pour moi?

Si vous grondez un enfant qui a tâché sa chemise, vous lui montrez que cette chemise est plus importante que lui à vos yeux. Ces messages sous-entendus sont très forts et peuvent remettre en question un enfant. Posons-nous donc cette question quand nos enfants perturbent notre espace.

Quel est mon objectif?

Garder en tête des réels objectifs, avoir une maison impeccable ou apprendre l’amour et le respect à mes enfants? La réponse devrait alors guider vos actes.

3. La vie est motion

La vie est faite d'émotions
La vie est faite d’émotions

L’émotion signifie mouvement vers l’extérieur. Nos émotions permettent de récupérer, de réparer et guérir de ce que l’on vit : accident, blessures, injustice, etc..

Qui suis-je ? Un être d’émotion

Un enfant apprend à s’exprimer et a besoin de se différencier. En exprimant « Je n’ai pas envie de dormir », on peut être tenté de répondre « oui mais c’est comme ça », de faire la leçon « tu as besoin de dormir pour être en forme » ou d’expliquer « tu sais, j’ai besoin aussi de dormir ». Dans ce cas on ignore le sentiment de l’enfant, il tente simplement d’exprimer ce qu’il ressent. On peut par exemple valider ses émotions, faire preuve de compassion. Ça ne signifie pas le laisser veiller pour autant.

Alors, il faut tout laisser passer ?

Écouter les émotions de nos enfants ne signifie répondre oui à toutes leurs requêtes. Il est important pour eux d’apprendre à résister à la tentation. Trop de frustration est néfaste mais la frustration est tout de même nécessaire à l’apprentissage. Il est également bon de différencier besoins et désirs. Sans faire la morale, ni mentir, vous pouvez ne pas satisfaire un de ses désirs mais il est important de l’écouter.

Je ne le comprends pas

Un enfant n’est pas forcément capable d’exprimer ses émotions, c’est à nous de les traduire.

  • Parfois le message est déplacé.
    Un enfant vous exprime le souhait d’aller faire un câlin à sa tante. Elle voit qu’elle est occupée, elle se met à jouer avec son frère et se dispute pour un jouet. Le problème n’est donc pas réellement le jouet.
  • Elle me dit ce que je ne m’avoue pas.
    En exprimant le fait de ne pas aller à l’école, je lui demande pourquoi. Elle me répond qu’elle n’a pas d’amis et pourtant je lui en liste plein. Dernièrement je me sens asocial et isolé, n’est-elle pas en train d’essayer de me montrer ce qu’elle voit plutôt que ce qu’elle pense d’elle?
  • Mon bébé pleure sans raison.
    Parfois les pleurs et les cris ne sont pas l’expression d’un besoin immédiat mais simplement l’expression d’un trop-plein de tension qu’il est bon d’évacuer.

La répression émotionnelle

Le fait de pouvoir exprimer ses émotions permet de construire une confiance en soi.

  • Il boude.
    Souligner qu’il boude ou se montrer indifférent revient à ignorer sa souffrance. Aidez-le à s’exprimer et trouver une issue positive en le redirigeant ensuite vers une autre activité par exemple.
  • Il est trop gentil.
    Peut-être refoule-t-il ses sentiments pour se faire accepter. Donnez-lui l’occasion de s’exprimer.

Contenir sans réprimer

Accompagner votre enfant dans ses émotions sans le culpabiliser. Écoutez-le de manière active et reformulez ses sentiments.

Il m’énerve avec ses jérémiades

Écoutez-vous, il est bon de reconnaître sa fatigue lorsque vous êtes à bout. Un enfant sera le comprendre et ceci est préférable, au risque d’exploser au prochain verre qui tombe ou aux moindres chaussettes qui trainent.

Parfois c’est les émotions que l’on ne s’est pas permis d’exprimer avec nos parents que nous tolérons le moins.

Essayer de résoudre votre propre enfance en la revoyant de manière objective. Une enfance résolue vous aide à écouter votre enfant sans reproduire le schéma de la vôtre.

4. La peur

La peur de l'enfant
La peur de l’enfant

Doit-on écouter ses peurs ?

Une peur doit être affrontée par choix et non par contrainte.

Ne forçons pas notre petit garçon à aller dans l’eau s’il en a peur sous prétexte que l’on ne veut pas que son enfant soit une poule mouillée. En refoulant sa peur, un enfant grandira soit en étant téméraire en ignorant toutes craintes mais gardera une angoisse au fond de lui, soit il peut se sentir obligé de refouler cette peur qu’on lui a apprise malsaine et tenter de la réprimer à tout prix, y compris avec des drogues par exemple. Certaines peurs sont malgré tout déplacé et il bon dans ce cas d’aider nos enfants à les surpasser

Les peurs les plus fréquentes

  • Le bruit
    Accompagner votre enfant s’il a peur du bruit en exprimant sa peur et en lui donnant des explications s’il s’agit par exemple de bruit de travaux. Permettez-lui d’exprimer sa colère contre le mur par exemple lui permettra d’affirmer ses émotions, même s’il ne change rien à la présence du bruit.
  • Peur de dormir
    Cela peut être dû à des ombres, des restes de soucis dans la journée. Dans ce cas, restez avec lui pour l’accompagner dans son sommeil sans considérer cette demande comme un caprice.
  • Peur des contes
    Les contes sont parfois terrifiants selon l’âge de nos enfants. Si un conte fait peur à votre enfant, il est bon de lui proposer : « Doit-on le garder, le jeter, le brûler ou le déchirer?
  • Peur des araignées et autres insectes
    Les enfants n’ont pas naturellement peur et prennent souvent exemple. Si nous montrons une peur, il peut se dire que cette peur est fondée et reproduira la même crainte.
  • Peur des caves ou du cagibi
    De même que pour les araignées, c’est souvent les parents qui montrent sans le vouloir le mauvais (en envoyant son conjoint(e) par exemple chercher quelque chose au sous-sol à notre place). Dans ce cas il est préférable de s’approprier le lieu, y passer du temps pour démystifier cet endroit.
  • Il est timide?
    S’il ne dit pas bonjour par automatisme, ne le prenez pas comme un manque de politesse et laisser lui le temps d’identifier son environnement avant d’aller vers les autres, cela prend parfois 20 min.
  • Il a peur de l’école, de son professeur, etc..
    La peur de l’école peut venir de plusieurs facteurs : la peur d’un professeur qui cri ou humilié/rabaisse, des copains qui insultes, la peur d’aller dans des toilettes sales, de demander du papier hygiénique, etc. Il est bon de ne pas toujours prendre parti du professeur si celui-ci rabaisse ses élèves. Essayer de discuter avec votre enfant pour en découvrir la réelle raison de ce mal-être.

Traverser la peur

  • Étape 1 : Respecter ses émotions (il a le droit d’avoir peur).
  • Étape 2 : Écouter (essayer de déterminer avec lui quelle est la peur).
  • Étape 3 : Accepter et comprendre (lui dire que c’est normal sans chercher de solution à sa place).
  • Étape 4 : Dédramatiser (lui raconter un exemple de peur que vous avez).
  • Étape 5 : Chercher des ressources au fond de lui (lui rappeler dès preuves de courage qu’il a déjà eu).
  • Étape 6 : L’informer (lui donner des explications pour qu’il puisse rationaliser ses peurs).
  • Étape 7 : Élaborer des solutions (l’aider à lister une liste de remèdes.
    Surtout ne jamais le forcer à dépasser sa peur devant vous, il doit y aller par envie et non contraintes. La peur motrice est plus forte que la peur inhibitrice.

Le trac

Le trac est une réaction normale du corps qui permet de nous préparer à donner le meilleur de nous-mêmes. Ne pas confondre peurs nécessaires (celles qui nous préviennent d’un danger et qu’il est bon d’écouter) et peurs déplacées (une araignée n’est pas dangereuse dans notre région, le bruit de travaux n’est pas synonyme de risque) qu’il est bon de surmonter.

Il est peureux?

Sa peur prédomine sur toutes les autres émotions? Il est temps d’agir :

  1. Soyez moins surprotecteur.
  2. Ne refoulez pas vos propres peurs.

Comment aider un enfant peureux?

  • Étape 1 : Cessez de le juger.
  • Étape 2 : Mettez-le en confiance (avec des activités à sa hauteur par exemple).
  • Étape 3 : Proposez-lui d’être en contact avec de grands animaux tels que des poneys (ceux-ci ne jugent pas).
  • Étape 4 : des mêmes avec des activités avec l’ordinateur.
  • Étape 5 : Mesurer et dépasser vos propres peurs.

Il est important de ne pas forcer un enfant et d’écouter son rythme.

5. La colère est au service de l’identité

La colère de l'enfant
La colère de l’enfant

La colère est une réaction saine

La colère permet d’exprimer un besoin, qui nécessite d’être compris mais pas forcément satisfait.

  • C’est une étape nécessaire pour faire le deuil.
    Il doit passer par les étapes suivantes pour accepter sa frustration :
    Déni –> Colère –> Négociation –> Tristesse –> Acceptation
  • Confrontation à une injustice :
    Il faut différencier colère (expression d’un besoin) et violence (qui est l’accusation d’une autre personne que soi). Dans tous les cas écouter et distinguer la colère que l’on peut accompagner de celles qui sont excessives et destructrices.

Décoder le besoin

Un enfant qui se roule par terre car il veut le sachet de bonbons qu’il a vu : avant de trouver sa réaction exagérée, essayons d’analyser son besoin, peut-être est-il trop fatigué par exemple, ainsi ses émotions sont démultipliées.

Une réaction physdiologique à accompagner

Encore une fois, face à une colère il est bon d’accueillir cette émotion de la part de votre enfant (même si le lieu de vous semble pas approprié) et de l’accepter (montrer que vous comprenez). Il peut même être utile d’avoir une pièce dans laquelle on autorise l’expression d’une colère, on peut proposer à notre enfant d’y aller s’il le souhaite pour crier, se défouler.

Quand les parents sont en colère

Il nous arrive d’être à bout, au lieu de le reprocher verbalement à nos enfants « Tu es exaspérante » il est préférable d’exprimer « Je suis exaspéré » pour ne pas créer de blessures psychiques à nos enfants. Laissez-les également s’exprimer s’ils pensent que vous avez été injustes envers eux verbalement.

Apprenez à exprimer vos émotions avec des phrases telles que :
”Quand tu … Je ressens… Parce que… Je te demande donc de… Afin que…”

Exemple : Quand tu laisses trainer tes vêtements sales je suis en colère car je dois ramasser. Je te demande de mettre tes vêtements sales dans le panier afin que nous ayons plus de temps pour faire des activités ensemble plutôt.

Astuces pour éviter la violence au moment où vous sentez une envie de frapper

  • Respirez profondément.
  • Exprimer votre envie et le fait que vous n’en avez pas le droit pour autant.
  • Analyser vos besoins.
  • Essayer de comprendre ce que ressent votre enfant.
  • Imaginez-vous à son âge.
  • Remémorez-vous les bons moments ensemble.
  • Passez le relai à votre conjoint(e).

Il est colérique

La colère peut trouver son origine à plusieurs niveaux :

  1. Accumulation de tensions
  2. Colère déplacée
  3. Colère inconsciente d’un parent
  4. Une autre émotion camouflée

6. La joie

La joie de l'enfant
La joie de l’enfant

Peut-on apprendre à être heureux de vivre?

Il est important de se laisser vivre pour connaître la joie. Ne refoulons pas nos difficultés : pourquoi rester dans un poste qui ne nous plaît pas? Pourquoi continuer la relation avec son conjoint alors que tout va mal? Il faut se laisser vivre, affronter ses problèmes pour ensuite laisser la joie revenir.

Valoriser les efforts de vos enfants, c’est en ressentant la joie de petites réussites qu’ils souhaiteront en avoir plus.

Il faut sœur du culte de la souffrance, l’apprentissage ne se fait pas forcement dans la douleur, au contraire on apprend lieux en s’amusant.

L’amour

Il est bon pour toute la famille d’exprimer son bonheur. N’ayant pas peur de dire tout haut ce que vous pensez intérieurement « Aaah qu’est-ce que c’est bon d’être ensemble. Lorsque vous êtes au bout du rouleau, dites-vous que plus tard, la pensée d’avoir profité de vos enfants à chaque instant est plus importante que de s’énerver pour une pièce mal rangée.

Jeux, cri et rires

Un enfant a besoin de rires et de joie pour être heureux. Un adulte qui l’empêche d’exister par ce biais renferme souvent une souffrance. Il peut ne pas avoir eu le droit d’être plus joyeux pendant son enfance. Même en tant qu’adultes, ne nous empêchera pas de jouer et de vivre.

Accompagner la joie

Il ne faut pas hésiter à partager sa joie, dire à nos enfants que nous les aimons, de manière sincère. Inutile de faire semblant. Partager son bonheur invitera vos enfants à faire de même.

7. Tristesse

La tristesse de l'enfant
La tristesse de l’enfant

La tristesse est l’expression de nos peines.

Les larmes nous émeuvent

Laissez vos enfants pleurer s’ils le souhaitent. Les pleurs permettent de guérir de nos peines. Les conserver au fond de nous nous pousserai à refouler nos sentiments, ajouter cela à la solitude et à la non-compréhension et vous obtiendrez un enfant malheureux.

Que dire ? Il est préférable de toujours dire la vérité, autrement votre enfant pourrait interpréter le mensonge. Il pourrait penser que c’est quelque-chose d’angoissant pour vous et donc en avoir peur.

La mort par exemple devrait être discutée de manière vraie, sans bien sûr lui montrer d’image choquante et sans tenir de propos trop dur pour son âge.

La nostalgie

Un enfant qui a perdu un hamster y repense. Cela le rend triste. Laissez-le se reconstruire grâce à cette nostalgie, il ne cherche pas de solution, juste à intégrer ce qui s’est passé. Inutile d’aller lui acheter un nouveau hamster la semaine qui suit.

Accompagner la tristesse

Laisser vos enfants pleurer s’ils en ressentent le besoin, en essayant de les stopper, cela ne durera que plus longtemps.

8. La dépression

La dépression
La dépression

La dépression est une tristesse qui dure et qui n’est pas guérissante.

Comment la déceler ?

Faites attention aux signes suivants :

  • L’enfant ne rit pas.
  • L’enfant ne s’intéresse à rien.
  • Il est trop sage.
  • Il est malade à répétition.
  • Il a besoin de stimulation violente.

L’échec scolaire : un symptôme

Si un enfant a des difficultés à l’école, ne le traitez pas d’idiot. Peut-être a-t-il des blocages qui l’empêchent de laisser une place à l’apprentissage. Y a-t-il des problèmes à la maison qui le tracassent ? Le professeur a-t-il des méthodes qui ne lui conviennent pas? Essayez de l’écouter et de voir plus loin pour trouver la réelle raison de cet échec scolaire.

9. La vie n’est pas un long fleuve tranquille

Les épreuves de la vie
Les épreuves de la vie

La vie est jalonnée d’épreuves : mort, blessures, pertes, maladies, … Comment apprendre à nos enfants à se construire pour affronter sereinement les difficultés de la vie?

Faut-il se durcir pour traverser les épreuves?

Certains pensent qu’il faut confronter nos enfants à la dure réalité de la vie car ils rencontreront des difficultés tôt ou tard. Réprimer ses émotions pour en faire un « dur », un insensible ? Alors qu’on reproche l’insensibilité du monde, pourquoi vouloir y confirmer nos enfants?

Les séparations

La séparation à la naissance : ne vous soumettez pas à une séparation avec votre enfant à l’hôpital sous prétexte que l’infirmière vous le demande. Si vous ressentez le besoin pour vous et votre enfant d’être ensemble, insistez.

  • La séparation à l’heure de la crèche.
    Un refus ou des cris lors de séparation en allant à la crèche peuvent être normaux. Si cela dure sur plusieurs jours, peut-être qu’une autre raison entre en jeu : est-ce le lieu? Un autre enfant? Tenter de voir plus loin que les conclusions rapides évidentes.
  • Prévenez toujours.
    Informer votre enfant le plus tôt possible d’une séparation éventuelle. Cela lui permettra de se préparer, vous pourrez préparer des stratégies ensemble telles que lui laisser une photo, ou un t-shirt à vous. Parlez-lui de la personne qui va le garder, etc..
  • S’entraîner.
    Vous pouvez l’entraîner en jouant à cache-cache, lui parler d’histoires sur le sujet ou vous absenter sur de courtes durées.
  • Gérer ensuite les retrouvailles…
    …En lui laissant le temps de venir vers vous. Il peut parfois avoir besoin de temps avant de réaliser que vous êtes vraiment de retour.

L’arrivée d’un nouveau bébé

C’est un moment craint par l’aîné, on lui demande souvent d’être plus grand que son âge. Les parents sont fatigués par les nuits, ils ne peuvent plus donner autant d’attention. Ce qu’il faut une fois de plus c’est écouter ce qu’ils ressentent, leur montrer qu’ils sont compris. Pour préparer l’arrivée d’un nouveau-né, lister avec lui les avantages et inconvénients.

Les dissensions dans le couple familial

Un enfant souffre des disputes entre parents, encore plus si on tente de lui cacher et qu’il n’en comprend donc pas les raisons. Soyez honnête avec lui et surtout rassurez-le sur le fait qu’il n’y ai pour rien et que cela n’affectera pas votre amour pour lui.

Vous divorcez

Sous prétexte de ne pas vouloir blesser nos enfants, on préfère attendre d’être sûr ou d’attendre le dernier moment pour évoquer un divorce. Imaginez le temps qu’il vous faut pour vous préparer à ce choix, ne pensez-vous pas que vos enfants ont besoin également de temps pour se préparer à ce bouleversement. Parlez-en avec eux en avance.

L’accident, la maladie, la souffrance

En cas de maladie, faites en sorte que votre enfant soit le seul maître de ce qu’il ressent. Ne laissez personne lui dire qu’il doit être fort et qu’une piqure ne fera pas mal. Il a le droit d’avoir mal et de l’exprimer.

10. Quelques idées pour vivre plus heureux avec vos enfants

Le bonheur
Le bonheur

Soyez heureux

Profitez de la vie, ne vous sacrifiez pas pour vos enfants au risque de leur en vouloir. Ils sentiront alors un fardeau qu’il n’ont pas choisi.

Écoutez

Écoutez les émotions de vos enfants et aidez-le à s’exprimer avec des questions ouvertes et plus d’éternels « pourquoi…? ».

Sentez votre bonheur d’être parent

Il y aura toujours du temps pour faire la lessive ou autres tâches ménagères. En revanche n’oubliez pas de profiter de vos enfants car ils n’auront pas 2 fois le même âge.

Ce que je retiendrais de ce livre ?

Ce livre entre réellement au cœur des émotions et tente de nous sensibiliser aux besoins de nos enfants traduits sous forme d’émotions diverses. Pour ma part je retiendrai les points suivants :

  • Les enfants ne nous attendent pas parfaits mais seulement humains.
  • Respecter notre enfant, c’est lui permettre de s’exprimer.
  • Essayer de comprendre ce que ressent un enfant et ne pas répondre par automatisme.
  • Une peur doit être affrontée par choix et non par contrainte.
  • La colère est une réaction saine qui fait partie du processus d’acceptation.

Pour plus d’avis sur ce livre : cliquez ici !

J’espère sincèrement que ce résumé vous a plu. Il est plutôt dense mais nous fait prendre conscience que nos enfants ne font qu’exprimer leurs émotions et qu’en apprenant à les comprendre, on peut vivre en harmonie avec eux. N’hésitez pas à lire le livre entièrement pour plus d’exemples, cela permet vraiment de mieux comprendre chaque notion.

Et si le résumé vous a plu, vous pouvez le partager librement avec les parents autour de vous !

On se retrouve dans une semaine pour un nouveau résumé de livre pour devenir de meilleurs parents !

En attendant, je vous souhaite de rester Zen Smile

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2 réflexions au sujet de “Résumé de livre (2/12) : Au cœur des émotions de l’enfant”

    1. Merci Jean Philippe ! Ce livre m’a appris vraiment beaucoup de choses, il est très dense mais ce résumé devrait pouvoir aider un maximum de personnes si elles sont pressés 🙂 Du moins je l’espère !

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