Astuces Anti-Colères : On a tous envie d’en enfant sage mais on doit tous faire face à des colères. Et si on se tournait vers une spécialiste pour nous aider à accompagner les colères de nos enfants (et les nôtres) ? Comment calmer les colères ? Ici je vais vous donner 5 astuces que j’ai reçues de Catherine Dumonteil Kremer lors d’une de ces conférences.
Sommaire
Qui est Catherine Dumonteil-Kremer ?
C’est une des premières à répandre le mouvement de parentalité positive dans les années 90. Elle est consultante familiale, formatrice aux techniques de communication, éducatrice Montessori (sources). Elle a crée notamment les ateliers de parentalité créative ! Elle est également l’auteure de plusieurs livres tels que Élever son enfant autrement.
J’au la chance de la voir l’année dernière au Festival pour l’Ecole de la Vie durant laquelle elle parlait de la gestion des colères et du retour au calme pour les enfants (mais aussi les adultes).
Du coup je voulais vous partager 6 astuces Anti-Colères qu’elle a partagées ☺
La colère est utile
Avant tout, il faut savoir que chaque émotion a un rôle. Il n’y a pas d’émotions inutiles mais par contre il peut y avoir une mauvaise gestion de la colère ou des autres émotions.
La colère permet d’exprimer une injustice, de rétablir l’ordre en quelque sorte. Elle permet de retrouver son intégrité si on s’est senti trahi, abusé. Bien sûr tout est subjectif est un enfant peut trouver injuste de ne pas avoir de glace pour le dessert. Il faut prendre cette colère comme l’expression d’un sentiment et pas comme une attaque personnelle.
En pensant de cette manière, il est beaucoup plus simple de comprendre d’où vient le problème.
Haïm Guinott disait :
Si l’on veut améliorer le comportement, il faut d’abord s’occuper des sentiments.
6 Astuces Anti-Colères
Voilà donc un résumé en 6 astuces Anti-colères d’une conférence à laquelle j’ai assisté :
1. Se demander : quand j’étais petit, dans la même situation, comment réagissaient mes parents ?
Parfois on reproduit un comportement de nos parents tout simplement. S’ils étaient strictes avec les règles à table, parfois ça nous énerve de voir notre enfant manger la bouche ouverte ou avec les coudes sous la table. Il est important d’apprendre les bonnes manières, mais posez-vous la question : est-ce que c’est quelque-chose que je souhaite lui apprendre ou est-ce ça m’énerve parce que ça énervait mes parents ?
2. Se demander ce qui est le plus important pour nous
Par exemple : Est-ce lui faire prendre sa douche est ce qui a de plus important ? ou créer un vrai lien ? S’il n’aime pas prendre sa douche, ne le laissez pas sale, mais par contre prenez le temps de rendre cela plus fun. Essayez de définir ce qui vous importe le plus et mettez l’accent dessus. Prendre 5 min de plus pour créer une relation, jouer et faire les choses dans la bonne humeur, c’est possible. C’est plus difficile mais en se posant les bonnes questions encore une fois, on relativise plus facilement.
3. Mettre l’accent sur les capacités relationnelles
Votre enfant va devoir apprendre beaucoup de choses. N’oubliez pas de lui apprendre également à se développer sur le plan relationnel. Je pense que c’est aussi important que la politesse et l’école. Même si ce n’est pas toujours mis en avant durant la scolarité, c’est un atout qui lui servira toute sa vie.
4. Trouver ce qui se cache derrière les colères
La colère agit parfois comme une émotion-écran. Il est possible de voir votre enfant pleurer juste après. En pleurant, on extériorise, on se “nettoie”. Dites-vous donc que derrière la colère, il peut se cacher quelque-chose d’autre. Sans pour autant être dans l’”overthinking”, si jamais vous remarquez qu’il est plus agité que d’habitude, qu’il fait une colère disproportionnée, essayez de comprendre ce qui s’est passé aujourd’hui pour lui.
5. Votre enfant vous tape
Il a des émotions à évacuer. Il a un trop-plein, il a besoin de se décharger. Le but de l’enfant n’est pas de vous taper vous. Il ne faut pas le prendre personnellement. Sinon effectivement, il y aurait de quoi se contrarier. Proposez-lui un jeu où il peut taper sur un coussin par exemple.
6. La peur n’apprend rien
Enfin, vous le savez sans doute mais lorsque l’on a peur, on n’apprend rien. On n’assimile plus les règles correctement, on n’arrive plus à apprendre les leçons à l’école non plus… En fait la peur a un effet paralysant.
Ce qu’il faut retenir
La colère est une émotion naturelle et utile…
Mais qu’il faut apprendre à gérer efficacement.
- Se demander comment réagissaient nos propres parents dans la même situation.
- Se demander ce qui est le plus important pour nous (définir nos valeurs)
- Mettre l’accent sur les capacités relationnelles (et pas seulement l’école)
- Trouver ce qui se cache derrière les colères (émotion -cran)
- Votre enfant vous tape, ne le prenez pas personnellement
- La peur n’apprend rien, elle paralyse le plus souvent.
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Ressources pour aller plus loin
Vous trouverez ici quelques livres de Catherine Dumonteil-Kremer et d’autres pour apprendre à mieux gérer les colères ou à les expliquer à vos enfants.
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Merci pour l’article! En effet ce sont des super conseils! Quelque chose que j’ajoute souvent à mes beaux parents et mon mari est que si eux avec leur âge ont du mal à gérer la colère, imaginez des petit bout de choux! 😊 ça les calme assez vite… 🤣
Mais je pense que de toutes les émotions, la colère est la plus dure à apprendre à gérer… en tant qu’adulte et en tant qu’enfant…
Enfin, avec la pratique… on arrive à tout, dit-on!
Merci encore!!
Merci pour ce commentaire 🙂 C’est vrai que la colère c’est la plus dur à gérer… ça demande de la pratique et de l’écoute !