Les Supers Parents
Livres, Parentalité positive

Résumé de livre (9/12) : Les supers parents, c’est vous !

« Les supers parents, c’est vous » : voici le 9eme résumé de livre de mon défi 12 semaines !

On dit que le métier le plus difficile est celui de parent ! Camille du blog « les-supers-parents » l’a bien compris et donne des conseils depuis plusieurs années. Ayant découvert la parentalité positive entre autre via leur blog, j’aimerais leur rendre hommage aujourd’hui en parlant de leur livre sorti il y a quelques mois « Les Supers Parents, c’est vous ».

Ce livre est selon moi un vrai concentré de connaissance pour tout super parent positif. Il se base sur de nombreuses références de livres et reste à la fois très personnel. Camille, auteur du livre et du blog « les supers parents » nous accompagne tout au long du livre en citant des anecdotes et en dévoilant son propre vécu.

Les Supers Parents
Suis-je un super parent?

Sommaire

Les supers parents c’est vous !

Ce résumé des supers parents parlera de :

  • Commencez par soi-même et identifiez ses propres blessures.
  • Reconnaître les besoins et émotions de l’enfant.
  • Les étapes du développement.
  • Le cerveau de l’enfant.
  • La communication non violente (CNV)
  • Divers outils pour parents conscients et bienveillants
  • Comment favoriser l’autonomie de notre enfant.
  • Comment développer son estime de soi.

C’est parti pour ce résumé intense, vous allez forcément y apprendre quelques choses. À vous de piocher dans tous ces éléments, il y a forcément plusieurs conseils qui s’adaptent à vous.

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La vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous la pluie – Sénèque

Partie 1 : bienveillance bien ordonnée commence par soi-même

Commencez par s'écouter soi-même

Pour être bon avec nos enfants, commençons par être bon avec nous-même. Réparons nos blessures d’enfance.

Les enfants sont des éponges, ils absorbent toutes nos réactions, toutes nos émotions, nos ressentis, …

Chapitre 1 : apprendre à s’observer pour éclairer ses comportements d’adultes

L’observation de soi pour développer la conscience de soi

Les supers parents proposent de s’observer avec attention. Un petit exercice avec plusieurs questions va vous permettre de vous analyser : un moyen ludique de mieux vous connaître !

En voici un extrait :

  • Quelle situation vous met hors de vous?
  • Quelle est votre réaction?
  • Cela marche-t-il?
  • Quelle image renvoyez-vous?
  • Qui vous a jugé de la même manière quand vous étiez enfant?

C’est un travail sur soi-même qui peut être long et difficile mais soyez indulgent avec vous-même. L’auteur parsème les chapitres d’anecdotes personnelles, c’est vraiment agréable, on a l’impression de recevoir les conseils une amie.

Les apports de l’analyse transactionnelle

L’analyse transactionnelle est une théorie des années 50 qui identifie notre personnalité en 3 États de Moi. À chaque situation, c’est l’un de ces états qui prend le dessus :

  • l’État du Moi Parent.
  • l’État du Moi Enfant.
  • l’État du Moi Adulte.

L’État du Moi Parent : c’est votre État lorsque vous reproduisez des comportements et des choses vécues et assimilées dans votre enfance par vos parents.

Il se divise en 2 parties :

  • Le Parent Normatif : qui peut aussi bien être dans la persécution, la relation de domination que dans la transmission de valeurs et de règles.
  • Le Parent Nourricier : qui peut aussi bien faire preuve de soutien, de protection que de surprotection ou d’étouffement.

L’auteur propose encore un exercice avec une série de questions pour savoir si vous êtes plutôt Normatif ou Nourricier.

L’État du Moi Adulte : c’est l’État qui prend du recul sur les souffrances du Moi Enfant et qui sait prendre ses propres décisions, loin des croyances du Moi Parent.

Cet État est réfléchi, permet de prendre du recul et d’anticiper. Mais trop y avoir recours nous transforme en robot.

L’État du Moi Enfant : c’est l’État qui a conservé les sentiments et ressenti du passé. Cet État nous a appris à nous adapter aux règles et à avoir un certain savoir-vivre en communauté. Il nous a aussi appris soit à nous opposer, nous rebeller soit à nous soumettre pour faire plaisir.

Finalement le bon équilibre fait appel aux 3 États du moi et s’adapte selon les situations.

Et si on écoutait son enfant intérieur ?

Lorsque l’on réagit trop vite, il est bon de se demander pourquoi nous avons cette réaction et est-ce qu’elle nous renvoie à un moment de notre jeunesse que l’on a vécu ?

Exemple : si on ne supporte pas que notre enfant mangé la bouche ouverte, est-ce parce que c’est vraiment mal ou parce que petit cela n’était pas toléré ?

Chapitre 2 : identifier ses principales blessures de vie

Nos réactions excessives sont souvent le résultat de « blessures affectives » issus de notre enfance. Pour faire plaisir (ou fuir) à nos parents ou à des personnes influentes, on s’habitue à porter un masque qui cache notre vraie personnalité. Il existe 5 types de blessures :

  • La blessure du rejet : de peur de déranger ou d’être rejeté, on fuit simplement.
  • La blessure d’abandon : on n’a peur de se sentir seul. Du coup on se retrouve à développer une dépendance forte.
  • La blessure d’humiliation : cette blessure se développe lorsque nos parents adaptent leur éducation en fonction du regard des autres. L’enfant développera alors un côté masochiste et se dévalorisera.
  • La blessure de trahison : lorsqu’on a senti notre confiance trahie par exemple, on peut développer un masque de contrôlant. À tout vouloir contrôler et prévoir, on espère ne plus connaître d’imprévu, de trahison.
  • La blessure d’injustice : le sentiment d’injustice peut lui nous rendre plus rigides. En pensant devenir parfait on espère être reconnu à notre juste valeur.

L’auteur donne des exemples détaillés relatifs à sa propre histoire. Du coup le livre très humain et personnel.

Chapitre 3 : Et maintenant, comment se soigner?

Il n’y a pas de recette miracle mais le processus de guérison peut quand même se d’écrire en 6 étapes :

  1. Observer
  2. Reconnaître
  3. Accueillir
  4. Accepter
  5. S’aimer
  6. Se libérer

Les supers parents fournissent une grande liste de conseils pour alléger les souffrances de notre enfance :

  • Écoutez vos besoins, estimez vos limites et respectez-les.
  • Prenez vos responsabilités mais pas celles des autres.
  • Prenez conscience de votre vrai valeur, développer votre estimé de vous.
  • Développer la compassion, l’empathie et la tolérance.

Le livre devient même interactif. À l’aide de lien vers le blog des supers parents, Vous avez accès à une méditation guidée.

Prendre du temps pour soi.

On est souvent débordé, entre notre enfant et les tâches ménages, sans parler du bureau. Mais avant de se sentir exténué et répercuter son épuisement sur sa famille, s’occuper de soi permet d’être plus à même de s’occuper de sa famille. On a plus d’énergie et d’enthousiasme à partager. Voici quelques pistes pour prendre du temps à soi :

  • Prenez du temps seul : méditez, lisez, faites un cours de théâtre, un spa, etc.
  • Vivez vos passions : prenez du temps pour les activités qui vous font vraiment vibrer.
  • Dormez : ne pas dormir le bon nombre d’heures peut dérégler notre système bien plus qu’on ne le pense.
  • Faites du sport : l’harmonie du corps passe par son entretien.
  • Attention à l’alimentation : c’est le carburant de votre corps.
  • Votre vie sociale : un coup de fil à un ou une amie peur complètement changer votre journée. N’hésitez pas à prendre un verre régulièrement avec les plus proches.

L’adulte est également un être de besoin, avant de pouvoir s’occuper des autres, il est important de s’occuper de soi.

Prendre soin de son couple

En passant de couple à famille, de mari à père ou de femme à mère, le couple est totalement chamboulé. Voici les points à ne pas négliger pour garder son couple :

  1. La communication : c’est la base, apprenez à être constructif dans vos dialogues. Ne pas perdre de vue que vous voulez avancer plutôt que de vous défendre. Essayez de vous mettre à la place de l’autre.
  2. Prendre ses responsabilités : ne pas rejetez sans cesse la faute sur l’autre et savoir accepter ses torts. Cela permet de travailler sur soi-même et de s’améliorer.
  3. L’autre n’est pas là pour nous rendre heureux : pour être heureux en couple, il faut savoir d’abord être heureux seul.
  4. Aimer l’autre tel qu’il est : n’essayez pas de changer votre moitié, focalisez-vous plutôt que ses qualités déjà existantes.
  5. Être attentionné : prenez soin de votre moitié autant que de vos enfants.
  6. Construire un projet ensemble : en ayant un but commun, vous aurez un moteur pour votre couple.
  7. Préservez vos relations intimes : pour les femmes qui voient leur corps changer, vous pouvez avoir une baisse de désir sexuelle. Il est important de se réapproprier son corps et d’accepter sa part de féminité.

Partie 2 : L’enfant, un être aux multiples facettes à décrypter

Les multiples facettes de votre enfant

L’enfant n’est PAS un mini-adulte, il a un rythme et des besoins différents en fonction de son âge. Merci de les prendre en compte 😉

Chapitre 1 : Reconnaître et écouter les besoins et les émotions de l’enfant

Comprendre les besoins de son enfant c’est mieux réagir à leur comportement.

Les besoins fondamentaux de l’enfant

Les besoins fondamentaux de tout être peuvent être représentés par la pyramide de Maslow qui précise que lorsqu’un type de besoin prioritaire est satisfait, il est remplacé par un besoin secondaire. Dans l’ordre de priorité, les besoins sont :

  1. Les besoins physiologiques : dormir, manger, etc.
  2. Le besoin de sécurité : les enfants ont besoin d’équilibre et de stabilité.
  3. Le besoin d’appartenance : ce sont les relations sociales, le lien de l’enfant avec ses copains.
  4. Le besoin d’estime : nous avons besoin d’être reconnus pour ce que nous faisons, de nous sentir utiles au groupe.
  5. Le besoin de s’accomplir : c’est le besoin d’être autonome, d’agir seul et d’expérimenter.

Pyramide des besoins de Maslow

D’autres études montrent que d’autres besoins priment :

  • Le besoin d’attachement : c’est le besoin d’être aimé inconditionnellement.
  • Le besoin d’attention : il veut savoir qu’on l’écoute.
  • Le besoin d’accompagnement : c’est le besoin d’être encouragé, soutenu.

À chaque réaction, par exemple un enfant qui s’énerve, demandez-nous d’abord si ce n’est pas parce qu’il a faim ou qu’il est fatigué. Mais c’est peut-être aussi un besoin d’estime ou de sécurité.

Faire la différence entre besoin et désir

Les enfants sont très souvent en demande. Il faut distinguer besoin et désir :

  • Le besoin est vital : il doit être comblé par les parents jusqu’à ce que l’enfant devienne autonome.
  • Le désir n’est pas vital : il est bon de l’écouter, car il peut représenter un rêve, une aspiration ou juste sa personnalité. Nous pouvons les soutenir mais c’est Aix enfant de réaliser ses désirs.

Exemple : il veut absolument un jeu vidéo? Il peut économiser pour. Il veut être astronaute ? Il va devoir y consacrer ses propres efforts.

Il est important d’écouter les désirs de chacun, y compris les vôtres.

Les émotions de l’enfant : mode d’emploi

Une émotion est la réaction à un évènement interne ou externe. On peut facilement mal interpréter une émotion. Il faut savoir que chacune d’elle à une fonction, par exemple :

  • La peur permet de prévenir d’un danger.
  • La colère permet de garder son intégrité, s’opposer à une injustice.
  • La tristesse permet d’accepter une perte ou un rejet.

Toutes les émotions sont donc naturelles et universelles. À l’inverse, le sentiment est individuel est va dépendre de chacun, de son histoire et de son vécu.

Les réactions émotionnelles parasites

Selon son âge, votre enfant va parfois exprimer des émotions en décalage avec ce qui lui arrive. Il n’est pas encore bien capable de s’exprimer et il est important à ce moment-là de ne pas directement l’associer à un caprice.

Chapitre 2 : les grandes étapes du développement de l’enfant

Les supers parents parlent ensuite du développement de l’enfant. Un enfant n’est pas un mini-adulte. Inutile de lui demander de courir s’il vient à peine d’apprendre à marcher. À chaque étape, vos attentes devraient être adaptées. D’où l’importance de connaître les grandes étapes du développement de votre enfant.

Les bons repères

Voici un résumé de repères mais gardez en tête que chaque enfant grandit à son rythme :

Le nouveau-né : la construction du lien d’attachement :

Être au côté de votre enfant le premier mois et répondre à ses besoins fondamentaux (boire, manger, dormir, être propre) va développer son cerveau et construire une atmosphère sécurisante.

De 1 à 6 mois : entre besoin de sécurité et besoin d’ouverture

Il commence à s’exprimer avec des sourires, tend ses bras pour être câliné. Il a toujours besoin d’être à votre contact et se méfie des gens qu’il ne connaît pas. Parlez-lui et aidez-le à développer son sens de la communication.

– De 7 à 18 mois : la prise de conscience de l’autre

Il comprend maintenant qu’il est une personne différente de sa mère. C’est là que le doudou apparaît. Le doudou sert d’objet transitionnel et représente un objet permanent. Il s’affirme maintenant en montrant ce qu’il n’aime ou pas (en repoussant votre cuillère par exemple).

De 18 à 36 mois : La période d’affirmation de soi.

C’est le fameux « terrible two« , Il dit « Non » à tout. Il s’affirme et a besoin d’autonomie. Période difficile mais dans laquelle vous pouvez aider votre enfant en lui confiant des petites responsabilités. Vous pouvez l’aider à définir ce qu’il aime ou pas. Vous pouvez aussi encourager ses efforts pour favoriser son autonomie.

De 3 à 4 ans : un pas de plus vers l’autonomie

Il gagne encore en autonomie. Vous pouvez lui donner des consignes maintenant, mais elles doivent rester simples. Une seule consigne à la fois.

De 4 à 5 ans : responsabilité et sociabilisation

Il sait maintenant exprimer ce qu’il ressent et adore participer aux tâches de la maison. Continuez à l’encourager dans son chemin vers l’autonomie.

Accompagner le développement de son enfant

Le jeu est le travail de l’enfant, son métier – Pauline Kergomard.

Les avantages du jeu libre

Le jeu livre s’oppose aux jeux de société par exemple où les règles sont déjà établis. Le jeu libre apporte 4 bénéfices :

  • Il stimule la créativité : l’enfant peut inventer ses propres histoires.
  • C’est un équilibrant émotionnel : il permet de se défouler si besoin ou de comprendre une situation par exemple.
  • Il renforce la confiance en soi : il est le héros du jeu, il peut maîtriser son environnement.
  • Il facilite l’apprentissage : guidé par sa curiosité, la liberté de l’enfant le pousse à apprendre plus.

L’ennui pour développer sa créativité

On a tendance a toujours anticiper pour proposer des activités à nos enfants. On a peur qu’ils s’ennuient. Mais parfois c’est bon de s’ennuyer ou plutôt d’avoir du temps libre. L’enfant peut faire travailler son imagination et également réfléchir sur ce qu’il veut vraiment faire.

La liberté de bouger

Bouger est essentiel pour un enfant, il lui permet entre autres de se défouler et de libérer un trop-plein d’énergie. Mais comment faire lorsqu’au contraire, vous, vous êtes fatigué ?

  • Passez un accord avec eux : « encore 5 min puis on passe à table » ou « on continue la bataille de polochon jusqu’à la fin du minuteur ».
  • Communiquiez clairement votre besoin, les enfants peuvent comprendre : « J’ai besoin de me reposer, tu peux jouer à côté ou dans le jardin? »

L’auteur parle ensuite de la place dans la fratrie qui joue un rôle déterminant. Ce chapitre reprend les notions de Jane Nelson dans la Discipline Positive.

Chapitre 3 : dans le cerveau de l’enfant

L’auteur reprend la description du cerveau qui grâce aux neurosciences nous permet de mieux nous comprendre :

  • Le cerveau reptilien : qui prend les décisions instinctives et spontanées en cas de danger.
  • Le cerveau limbique (ou émotionnel) : qui comprend hippocampe, amygdale et hypothalamus. Il prend les décisions impulsives en cas de stress (attaque, figement ou fuite).

Cerveau reptilien + cerveau limbique = cerveau d’en bas (cerveau instinctif)

  • Le cortex cérébral : c’est l’ensemble du cerveau gauche (logique et réfléchi) et du cerveau droit (émotionnel et non verbal).

Le stress, nocif pour le cerveau de l’enfant

Le corps libère du cortisol en cas de stress. Un excès de cette hormone de stress peut détruire des neurones du cerveau encore immature de l’enfant.

Les supers parents proposent une page internet dédiée avec des bonus qui viennent compléter certains chapitres avec des vidéos.

Pour aider votre enfant, vous pouvez :

  • Le prendre dans vos bras : ceci favorise la sécrétion d’ocytocine (hormone du bonheur).
  • Aidez-le à se recentrer : par la respiration profonde par exemple.
  • Verbaliser : posez des mots sur ce qu’il ressent « Je vois que tu es triste » ou bien « Je vois que tu t’es fait mal en tombant ».
  • Écoutez-le : aidez-le à raconter ce qui s’est passé de manière chronologique. Cela évitera qu’il ressasse.
  • Proposez-lui de faire des choix : faites le réfléchir sur une solution.

Les intelligences multiples : tous les enfants sont intelligents

L’intelligence ne se résume pas à être bon ou non à l’école. Selon le psychologue Howard Gardner, l’intelligence est une habilité à résoudre un problème.

Il existe donc 8 grands types d’intelligence (en fait 8,5) :

  1. L’intelligence logico-mathématique : c’est la capacité à résoudre des problèmes mathématiques et scientifiques.
  2. L’intelligence linguistique : c’est l’intelligence liée au langage, l’écriture, la lecture.
  3. L’intelligence spatiale : qui permet de se représenter dans l’espace. Très utile en dessin ou aux échecs par exemple.
  4. L’intelligence musicale : c’est la capacité à percevoir le rythme, la musique, etc.
  5. L’intelligence intra-personnelle : c’est la faculté à avoir une image fidèle de soi, de ses émotions, de ses forces et de ses faiblesses.
  6. L’intelligence interpersonnelle : représentée par la sociabilité, l’empathie, etc.
  7. L’intelligence corporelle-kinesthésique : elle consiste à savoir utiliser son corps de manière fine et précise.
  8. L’intelligence naturaliste : qui consiste à apprécier la nature et les animaux et à savoir se débrouiller en pleine nature.
  9. L’intelligence spirituelle : qui consiste à être capable de s’interroger sur notre existence. Le docteur Gardner ne la considère pas comme une intelligence à part entière.

Partie 3 : parent-enfant, comment nourrir une relation équilibrée

Nourrir une relation équilibrée

Chapitre 1 : Passer du rapport de force à une relation saine

Les dégâts de la « violence éducative ordinaire »

L’auteur met l’accent sur un fait important : notre société est basée sur des rapports de force (domination de l’homme sur la femme, domination de l’adulte sur l’enfant, domination du grand frère sur le petit frère, etc.). Ces rapports de domination sont à l’origine de nombreux drame.

Voyons les exemples À NE PAS SUIVRE pour entretenir le lien avec nos enfants :

  • Violences physiques : fessées, gifle.
  • Punition par privation ou obligation : « Dans ce cas tu n’auras pas chez ta copine » ou « On n’ira pas au parc puisque tu es méchant ».
  • Chantage, menace : « tu ne vois pas tout ce que je fais pour toi? » ou « Tu as 3 secondes… »
  • Infantilisation, culpabilisation, sarcasme : « Tu pleures comme un bébé », « oh la tête quand tu pleures… »
  • Posture autoritaire : « C’est moi qui commande », « c’est comme ça et c’est tout ».

Ce type de communication peut être efficace et pratique sur le court terme. Mais à quel prix?

  • L’enfant subit.
  • Ces comportements ne nourrissent pas votre relation.
  • Votre enfant reproduira ce schéma de relations dans sa vie sociale.

Si vous réagissez comme ça, posez-vous les questions :

  • Est-ce que j’essaye d’imposer mes choix, ma vision des choses?
  • Est-ce parce que je suis excédé et que je ne sais pas comment faire autrement?
  • Est-ce juste un réflexe, un automatisme sur lequel je ne me suis jamais interrogé ?

S’imposer ne devrait être nécessaire qu’en cas de danger ou de sécurité : comme pour mettre la ceinture en voiture ou pour traverser la route.

Prendre conscience de l’impact de nos mots et de nos attitudes sur nos enfants

Nos mots ont plus d’impact qu’on ne le pense. En tant que supers parents, observons nos comportements :

La négation des émotions

« Mais non ça ne fait pas peur », « Tu t’énerves mais c’est pas que ce tu es fatigué ». En niant ses émotions, l’enfant peut penser qu’il n’est pas capable de savoir ce qu’il ressent. Il ne développe pas son estime de soi.

Quelques pistes :

  • Écoutez-le objectivement. De plus chacun ressent les choses différemment.
  • Aidez-le à mettre des mots sur ses émotions.
  • Montrez l’exemple en vous exprimant.

La manipulation

Voici des méthodes efficaces sur le court terme mais qui pousse l’enfant à se braquer sur le long terme :

  • Chantage : « si tu ne finis pas, tu n’auras pas de dessert »
  • Ultimatum : « Tu as 10 min… »
  • Menaces : « Si tu ne fais pas ça, je vais me fâcher »
  • Ordres : « Va te laver les mains, je ne vais pas le répéter ».

Quelques pistes :

  • Se demander pourquoi on veut imposer son pouvoir.
  • Utiliser une communication bienveillante.
  • Vérifier que l’enfant comprend ce qu’on lui demande.
  • Utiliser le jeu ou l’humour pour vous faire comprendre.

Les compliments en série

Les compliments permettent à l’enfant :

  • De se sentir à l’aise.
  • De construire sa confiance.
  • De construire son estime de lui.

MAIS trop de compliments, parfois même automatiques :

  • risquent de construire un futur adulte dépendant du regard des autres.
  • peuvent rendre vos enfants susceptibles aux moindres réactions négatives ou critiques.

Quelques pistes :

  • Les compliments descriptifs : « J’aime comment tu te comportes avec ta mamie » plutôt que « Tu es une fille géniale! »
  • Manifestez votre amour autrement : en passant du temps avec votre enfant, en lui apprenant des choses.
  • Encouragez-le.
  • Amenez votre enfant à se complimenter lui-même : « Et toi, comment tu trouves ton dessin?», « Qu’as-tu préféré ? »

Les étiquettes

Ne rangeons pas nos enfants dans des étiquettes « intello », « maladroit », « peureux ». Ils pourraient s’y associer et ne pas réussir à développer leur propre personnalité, leurs propres forces.

Quelques pistes :

  • Soulignez leur succès « Bravo, tu as réussi à mettre la ta le » à un enfant maladroit.
  • Remettez en question vos croyances : laissez votre enfant faire du skate même si vous pensez qu’il va tomber, il va sans doute vous surprendre.
  • Exprimez vos attentes clairement : « Je m’attends à ce qui tu sois prêt avec tes affaires » à un enfant un peu tête l’air.

Arrêter de juger son enfant (et de se juger par la même occasion)

Le jugement vient opposer ce qui est bien et ce qui est mal. En jugeant notre enfant on lui impose un point de vue. Le jugement vient souvent d’une blessure vécue pendant la jeunesse. Le « triangle de la vie » montre qu’on a tendance à se comporter comme ceci : « Je me traite, comme je traite les autres, et comme les autres me traitent ».

Pour sortir de ces jugements, il est bon de se questionner sur leur origine. « Est-ce que je réagis comme ça aujourd’hui à cause de ce que j’ai vécu plus jeune? »

Sortir du jeu de rôle Victime/Persécuteur/Sauveur

Ce triangle négatif définit 3 rôles dans lesquels on se place facilement et qui pourtant ne nous aide pas :

  • La Victime : a un complexe d’infériorité « Je ne suis pas ok, Mais les autres le sont ». Elle se plaint, se dévalorise et demande l’avis des autres.
  • Le Sauveur : pense avoir le devoir de sauver les autres qui ne sont pas capables. « Tu n’es pas ok, mais je suis gentil, je vais te sauver ». Sauver n’est pas aider, le sauveur anticipe les besoins, défend, récompense et félicite à outrance.
  • Le Persécuteur : se croit supérieur « Tu n’es pas ok, je suis plus fort donc obéi moi ». Il utilise la violence, la peur et les menaces.

Nos enfants pour qui nous sommes des modèles peuvent aussi reprendre ses rôles. Si on se place en victime « Je ne sais pas quoi faire avec mon enfant », « Je ne m’en sors pas » alors l’enfant se placera en Persécuteur (mauvais pour vous) ou Sauveur (avec un poids sur ses épaules qu’il ne devrait pas subir).

Comment sortir de ces rôles ?

  • Persécuteur : tempérez votre colère et apprenez à vous exprimer sans effrayer.
  • Sauveur : sauver n’est pas aider, vous n’est pas responsable du bonheur des autres.
  • Victime : vous êtes le seul maître de votre vie. Les autres ne doivent pas être responsables de votre bonheur.

Chapitre 2 : les clefs d’une communication efficaces

Dans ce chapitre l’auteur nous donne plusieurs astuces pour mieux communiquer avec son enfant :

  • Écouteur pleinement : on ne peut pas être à 100% disponible pour notre enfant, mais quand nous le sommes, soignons pleinement à l’écoute pour ne rien rater de ce qu’il nous dit.
  • Observer pour mieux entendre : le langage passe aussi par les gestes.
  • Mettons-nous à sa hauteur pour parler.
  • Attention aux messages non verbaux de notre corps quand on écoute (bras et jambes croisées sont synonymes de non ouverture par exemple).
  • Restez neutre : ne jugez pas ce qu’il vous dit et écouter jusqu’au bout.
  • Soyez attentif aux messages non verbaux : quand une personne parle de ses sentiments, on estime que 85% du langage est non verbal, 38% est diffusé par le ton de la voix et seulement 7% par les mots.
  • Utiliser un langage clair et adapté à l’enfant
  • Ne dites pas « non » sans explications.
  • Formulez clairement vos attentes : une demande à la fois, « Mets tes chaussures » puis dès qu’il a fini « Tu peux enfiler ton manteau ».
  • Exprimer vos demandes intérieures plutôt que de râler : « Peux-tu ranger tes Lego pour éviter que je marche dessus »
  • Vérifier que vous faites vous-même ce que vous dites : impossible d’être crédible en demandant de ranger si nous-même on est désordonné.

Quand une personne parle de ses sentiments, on estime que 85% du langage est non verbal.

Voici d’autres outils pour bien communiquer avec ses enfants :

  • Replacer le « tu » par « je » : pour ne plus accuser. Par exemple « Je suis déçu de voir ce désordre alors qu’on a rangé tout l’après-midi » plutôt que « tu es désordonné ».
  • Éviter les négations : pour des règles mieux comprises. Par exemple « Tu peux aller jusqu’ici » plutôt que « Ne va pas là-bas ».
  • Posez des questions plutôt que de donner des réponses toutes faites : « Que penses-tu de… », « Comment tu pourrais faire pour… ».
  • Reformulez de manière empathique : « Je vois que ça t’attriste quand… « , « Tu as envie de… » ou encore « J’ai l’impression que… »
  • Lui parler de vous pour qu’il sente qu’il peut parler de lui.

La communication non violente (CNV)

Enfin les supers parents parlent de CNV ou Communication Non Violente. La CNV est un autre outil pour mieux communiquer. Elle suit les étapes suivantes :

  1. Observer les faits sans jugement.
  2. Exprimer un sentiment : exemple, « je suis contrarié car…»
  3. Clarifiez un besoin : « j’ai besoin d’ordre pour le sentir mieux »
  4. La formulation de la demande : qui doit être concrète, précise et énoncée positivement.

Comment dire « je t’aime » ? Les 5 langages de l’amour

Tout le monde a un réservoir affectif qui nécessite d’être remplie. Les enfants qui n’ont pas assez d’affection attiré souvent l’attention autrement : en étant violent, en pleurant, en embêtant leur petit frère ou petite sœur.

Exprimer votre amour avec 5 moyens différents :

  • Le contact physique : câlins, bisous, main dans le dos ou sur l’épaule, …
  • Les paroles valorisantes : sans rentrer dans les compliments à outrance qui pourraient lui faire croire que vous mentez.
  • Les moments de qualité : du temps passé ensemble où vous êtes entièrement disponible (pas de portable par exemple).
  • Les cadeaux : lui faire plaisir sans se plier à toutes ses envies non plus.
  • Les services rendus : l’aider montre que vous l’aimez. Inutile de trop lui rendre service et de l’étouffer au risque qu’il ne développe pas son autonomie.

Partie 4 : la boîte à outils des parents conscients et bienveillants

Boîte à outils des parents

Outil 1 : accompagner les émotions intenses de son enfant

  • Repérez ce les circonstances qui engendrent les crises : déduisez-en les causes.
  • Ne vous énervez pas, n’essayez pas de faire taire votre enfant : laissez ses émotions sortir.
  • Rassurez-le : « C’est lorsqu’ils semblent le moins en mériter le moins que les enfants ont le plus besoin d’amour et d’attention » comme dit la psychologue Aletha Solter.
  • Accueillez ses émotions et reconnaissez-les : « Je vois que tubes vraiment en colère », « Tu as peur, je comprends ».
  • Une fois la crise passée, vous pouvez ouvrir le dialogue.
  • Rappelez les règles : « Tu as le droit d’être en colère, mais pas de taper ».

Outil 2 : poser un cadre sain et épanouissant

Les enfants aiment les limites, pas les règles :

  • Une limite est faite pour enfermer.
  • Une règle est là pour poser un cadre.

Voici 5 critères des règles efficaces :

  1. Claire, courte et avec des mots simples.
  2. Expliqué à l’avance : pour respecter une règle, il faut la connaître.
  3. Cohérente pour l’enfant : en phase avec son âge et sa capacité.
  4. Constante : elle ne doit pas évoluer en fonction de vos envies.
  5. Doit être assortie d’une conséquence logique ou naturelle : pour que l’enfant se sente responsable.

Outil 3 : se faire entendre autrement qu’en criant

On crie lorsque l’on n’est dans un rapport de force. Dans votre quotidien, vous ne criez sans doute pas sur vos collègues, alors pourquoi sur vos enfants?

En pratique :

  • Ne pas trop en demander d’un coup : un enfant de 6 ans par exemple, ne peut comprendre qu’une consigne à la fois. Plutôt que « range tes chaussures, pose ton sac et lave-toi les mains », commencez par « range tes chaussures ».
  • Acceptez qu’il n’obéisse pas immédiatement : par exemple dites-lui « on passe à table dans 5 min »
  • Assurez-vous qu’il vous écoute quand vous parlez.
  • Exprimez vos ressentis « Je le sens fatigué, on peut jouer ensemble dans 10 min ».
  • Laissez des choix : par exemple pour s’habiller « tu préfères ce jean bleu ou le noir? ».

L’auteur propose ensuite une liste d’exemple de reformulation. Il est important de faire attention à la manière dont on s’adresse à nos enfants.

Outil 4 : trouvez une alternative aux punitions

Les supers parents abordent la neuroscience qui a prouvé que la violence est néfaste :

  • Les adultes qui ont été frappés plus jeune sont plus susceptibles d’être dépressif.
  • Plus un enfant est frappé, plus il aura tendance à frapper plus tard ses camarades ou enfants.
  • L’enfant frappé nourrit de la rancœur.
  • L’enfant frappé aura tendance à recommencé mais en se cachant.

Les punitions sont donc efficaces sur le court terme seulement. Voici des alternatives :

  • Expliquez les conséquences de ses actes : « Tu as mangé tout le paquet de bonbons, maintenant tu n’as plus faim alors que j’ai préparé un bon repas ».
  • Donnez-lui l’occasion de réparer : il sera heureux de pouvoir se racheter et saura que quoiqu’il arrive, il peut réparer ses erreurs.
  • Tirez avec lui une leçon de son erreur ou bêtise.

Outil 5 : trouvez ensemble des solutions aux conflits

Pour trouver une solution, analyser d’abord le problème :

  • Le problème vient-il de vous? Est-ce que c’est une blessure qui s’exprime? Est-ce la manifestation d’une de vos leurs profondes?
  • Le problème vient de l’enfant? Lui est-il arrivé quelque-chose à l’école?

Essayez ensuite de trouver une solution ensemble :

  1. Rétablissez le lien : en exprimant votre empathie.
  2. Laissez votre enfant proposer une première liste de solutions, même farfelues.
  3. Évaluez cette liste : dites pour lesquelles vous êtes d’accord.
  4. Après l’avoir appliqué, vérifiez que cette solution fonctionne et rediscutez pour l’adapter si besoin.

Outil 6 : prévenir les conflits entre frères et sœurs

Chaque enfant a sa personnalité. Contrairement à ses copains, on ne choisit pas ses frères et sœurs. Pour que chacun puisse s’entendre avec l’autre, voici quelques astuces :

  • Acceptez que votre enfant se mette en colère à cause de son frère et sa sœur. Si son frère lui a arraché son jouet, il peut être en colère car on lui a arraché son jouet mais pas contre son frère.
  • Ne comparez pas vos enfants, ils sont tous différents et évolue à leur propre vitesse et selon leur âge.
  • Explorer les raisons de sa jalousie : s’il vous dit « tu m’aimes moins que ma sœur », plutôt que de dire « mais non », essayez de savoir pourquoi elle pense ça.

Comment réagir en cas de dispute?

  • N’intervenez pas de manière systématique : certaines disputes sont « normales ».
  • Intervenez pour les disputes graves : si l’un frappé l’autre par exemple.
  • Vous avez un rôle de médiateur, pas de juge : aidez-les à trouver une solution ensemble.
  • N’essayer pas de résoudre tous les conflits : demandez par exemple « Tu peux résoudre ce conflit seul ou tu as besoin de mon aide? »

Partie 5 : notre vrai rôle de parents : les accompagner vers l’autonomie et la connaissance de soi

Vers l'autonomie et l'indépendance

Le vrai rôle de parent de préparer les enfants à devenir :

  • Des adultes autonomes : capables de faire des choix en conscience.
  • Des adultes responsables : qui assument les conséquences de leurs choix et de leurs actes.
  • Des adultes bien dans leurs baskets.

Chapitre 1 : comment favoriser l’autonomie de son enfant

Les cycles de l’autonomie

Pour devenir autonome, l’enfant passe par les phases suivantes :

  1. La dépendance : en début de vie, l’enfant ne peut pas s’y débrouiller sans ses parents.
  2. La contre-dépendance : l’enfant veut faire seul.
  3. L’indépendance : la personne devient responsable de ses choix.
  4. L’interdépendance : c’est l’autonomie saine, la personne décide pour elle-même tout en sachant prendre en compte les autres.

Le laisser faire et l’accompagner

Un enfant veut parfois faire seul, ne coupez pas ses élans de motivation au risque qu’il ne veuille plus essayer ensuite.

Exemple de supers parents : Cela ne nous viendrait pas à l’esprit d’empêcher un enfant d’apprendre à marcher. Alors pourquoi vouloir le freiner s’il souhaite apprendre à lire? Parce qu’il est seulement en maternelle? De même, s’il veut essayer de manger seul, laissez le faire, même s’il risque de se salir au début.

Pour l’aider à gagner en autonomie :

  • Accompagnez-le, dites-lui que vous êtes à côté si nécessaire.
  • Montrez-lui comment faire.
  • Confiez-lui des responsabilités dans la vie familiale : l’auteur donne ici une liste d’exemple de tâches qu’un enfant peut accomplir en fonction de son âge.
  • Laissez-lui le droit à l’erreur : « il n’y a que ce qui ne font rien qui ne se trompent pas ». Évitez les phrases du type « Tu vois, je t’avais dit que tu n’y arriverais pas ».

Chapitre 2 : lui apprendre à gérer son émotion

Pour apprendre à gérer ses émotions, vous pouvez donner l’exemple à vos enfants. Verbalisez vos ressentis quotidiens peut l’aider à mettre des mots sur ses ressentis. Voici quelques exemples :

  • « Ah je n’aime pas une voiture me colle de si près, j’ai peur qu’on se rentre dedans ».
  • « J’ai raté mon gâteau ! Je suis déçu de moi-même de l’avoir oublié. Je suis triste car je voulais le partager avec vous ».
  • « Je suis super content car nous allons passer une après-midi ensemble au parc et peut-être refaire les mêmes jeux que la dernière fois. »

Enfin, apprenez-lui à gérer ses émotions grâce aux astuces suivantes :

– Te réfugier dans les bras de papa/maman.
– Dessiner ta peur.
– En parler.
– Respirer un grand coup.

Quand je suis en colère :

– Respirer un grand coup
– S’isoler dans une pièce.
– Crier dans un oreiller.

Quand tu es triste :

– Faire un gros câlin.
– En parler.
– Dessiner.

Quand tu as peur :

 – Te réfugier dans les bras de papa/maman.
– Dessiner ta peur.
– En parler.
– Respirer un grand coup.

Quand tu es heureux :

– Dessiner, colorier.
– Allez courir.
– Chanter.
– Danser.

Quand tu as honte :

– Faire un gros câlin à papa/maman
– En parler
– Pleurer

Chapitre 3 : Lui donner les clés pour apprendre à surfer sur les vagues de la vie

Tout au long du livre, l’auteur propose des références de livres pour aller plus loin : vraiment sympa si on veut approfondir un point comme les émotions par exemple.

Chapitre 4 : soutenir la confiance en soi et l’estime de soi de son enfant

Le plus beau cadeau qu’on puisse lui faire c’est de lui apprendre à s’aimer. Ce chapitre vous donnera des exemples de phrases pour développer différentes facettes de votre enfant :

Pour renforcer sa sécurité affective :

– « Je t’aime »
– « Tu es important pour moi »
– « Je suis heureux d’être à tes côtés »
– « Je te regarde »
– « Je t’écoute »

Pour renforcer l’affirmation de soi :

– « Tu as le droit d’être différent »
– « Tu as le droit d’être en colère »
– « Tu es roi et je suis moi »

Pour renforcer le sentiment d’être capable :

– « Tu es capable »
– « Tu peux le faire »
– « Je crois en toi »
– « Bravo »

Pour l’aider à se sentir à sa place :

– « Tu peux aller vers les autres »
– « Tu as ta place dans la famille »
– « Ta présence enrichit le groupe »

Pour l’aider à surmonter ses échecs :

– « C’est bien tu as essayé »
– « Nous faisons tous des échecs »
– « Sans erreurs, il n’y a pas d’apprentissage »
– « Ce n’est pas impossible, c’est juste un grand défi »

Les supers parents : mon avis (avantages et inconvénients)


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(+) Pour moi c’est vraiment 250 pages de conseils condensés ! On y aborde vraiment beaucoup de sujets. Notamment le cerveau de l’enfant, les étapes de son développement, la communication non violente, etc.

J’ai bien apprécié aussi la touche personnelle avec les interventions de l’auteur.

Le livre propose également une liste de ressources supplémentaires pour aller plus loin. Vous trouverez également une page internet qui rend le livre plus interactif, avec des vidéos ou des fiches.

(-) En revanche, je pense que ce livre ne conviendra pas aux personnes qui veulent en savoir plus sur un seul sujet précis, comme les émotions ou bien comment gérer les crises de nos enfants entre 6 et 11 ans comme dans le livre d’Isabelle Filliozat.

Si vous avez appris des choses dans ce résumé, n’hésitez pas à télécharger en plus (et gratuitement) le guide du parent zen en entrant votre nom juste en dessous 😉

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